Les actualités récentes ont démontré l’impact des réseaux sociaux sur le processus démocratique. Engagé à préserver l’intégrité des élections, Facebook est convaincu de la nécessité d’étudier en profondeur l’impact de ces derniers sur les élections et la démocratie, de manière à éclairer les politiques sur l’interconnexion des médias, de la technologie et de la démocratie.
C’est dans cette perspective qu’a été créée la structure de recherche Social Science One, officiellement lancée le 11 juillet dernier. Celle-ci vise à permettre à des chercheurs internationaux d’analyser des phénomènes complexes en s’appuyant sur les données d’entreprises privées comme Facebook de manière totalement indépendante, tout en respectant les exigences de protection des données. En effet, les chercheurs travaillant pour Social Science One ne sont pas directement rémunérés par Facebook, qui a renoncé à tout droit d’approbation préalable à la publication des résultats de recherche dans le cadre du projet.
La structure Social One fournira ainsi l’accès à un corpus de données le plus vaste et le plus complet possible en créant des liens entre le monde académique, demandeur de données actualisées et utilisables, et les entreprises privées qui pourront partager des corpus de données anonymisées.
Cette initiative est soutenue par Facebook et sept fondations à but non lucratif :
- The Laura and John Arnold Foundation
- The Democracy Fund
- The William and Flora Hewlett Foundation
- The John S. and James L. Knight Foundation
- The Charles Koch Foundation
- Omidyar Network’s Tech and Society Solutions Lab
- The Alfred P. Sloan Foundation
Le premier projet de recherche lancé par Facebook au sein de Social Science One a pour but de comprendre quels sont les rapports des utilisateurs de Facebook à l’information en étudiant les liens de journaux et d’articles lus sur Facebook ainsi que la manière dont ces liens sont partagés sur la plateforme. Cette analyse, et une meilleure compréhension des phénomènes de propagation de l’information sur la plateforme, nous permettront de lutter contre la désinformation de manière plus efficace et de protéger ainsi, à plus grande échelle, les processus démocratiques.
Les données mises à disposition seront évidemment anonymisées : Facebook est en train de mettre sur pied une équipe interne dédiée qui travaille avec la commission Social Science One et les chercheurs associés au projet, afin de préparer des bases de données confidentielles et des outils analytiques hautement sécurisés.
Cette étude vient compléter d’autres moyens mis en place par Facebook pour lutter contre la propagation d’informations trompeuses, notamment de nouveaux outils de modérations et des changements dans la mise en avant des publications par son algorithme.
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