Le 10 mai 2019, Mark Zuckerberg a rencontré Emmanuel Macron afin d’avancer ensemble, dans une approche co-responsable, sur la régulation d’Internet et notamment la lutte contre les contenus haineux.
Lors de cet échange, Mark Zuckerberg a de nouveau souligné la nécessité que les gouvernements se saisissent de la question et appelé à l’élaboration de règles communes pour encadrer l’usage d’internet, qui devront spécifier les responsabilités des acteurs numériques, les responsabilités des gouvernements et les responsabilités des utilisateurs.
Depuis deux ans maintenant, nous investissons significativement pour être en mesure de lutter toujours plus efficacement contre la haine en ligne, le cyberharcèlement, les fausses informations et toutes autres violations de nos Standards de la Communauté.
Cependant, nous estimons que nous devons aborder cette question sous un angle collaboratif et public car cela ne doit pas être à une entreprise privée – telle que Facebook – de décider seule de ce qui peut être publié ou non sur la plateforme. Autrement dit, nous devons supprimer les contenus qualifiés de « dangereux », mais nous ne pouvons pas définir ce qui est dangereux. Il doit y avoir un processus public avec les gouvernements démocratiquement élus.
La responsabilisation des acteurs du numérique est une priorité et nous nous engageons dans cette voie, mais nous ne pourrons pas tout résoudre seuls. Gouvernements, citoyens et acteurs numériques doivent désormais travailler ensemble pour protéger – et sauver – Internet.
4 axes nous semblent aujourd’hui prioritaires : la lutte contre les contenus violents et haineux, assurer l’intégrité des élections, assurer la protection de la vie privée de nos utilisateurs, et enfin œuvrer à la portabilité des données.
Cette collaboration avec le gouvernement français constitue notre première collaboration officielle en matière de régulation avec un gouvernement, et nous espérons que cette méthode s’appliquera à d’autres pays.