Facebook occupe une place importante dans la vie de millions de français. En ce sens, notre responsabilité est immense et nos choix doivent être à la hauteur des enjeux : garantir la liberté d’expression et l’intégrité des élections, prévenir les discours de propagande ou de haine, promouvoir le civisme en ligne, ou encore protéger les données de nos utilisateurs. Autant de sujets majeurs qui chacun influe sur notre société et notre capacité à vivre ensemble. Ils ne sauraient dépendre des choix d’une seule entreprise, mais de décisions collectives prises en concertation avec les décideurs publics et en toute transparence avec nos utilisateurs. Il n’y a qu’ainsi que nous arriverons à faire d’Internet un espace à l’image de la société que nous voulons construire.
Faire évoluer la régulation d’Internet pour préserver ce qu’il a de meilleur tout en protégeant ses utilisateurs sera le résultat d’un travail de co-construction. C’est l’objectif même du groupe de travail commun mené entre le gouvernement et les équipes de Facebook, ces derniers mois, visant à construire un espace de dialogue et de co-régulation efficace. Nous souhaitons poursuivre cet effort collectif au service de l’intérêt de tous.
D’autre part, nous nous évertuons à faire évoluer nos outils pour donner plus de contrôle et de transparence à nos utilisateurs sur ce qu’ils voient au quotidien sur notre plateforme. Ainsi, chacun a maintenant la possibilité de comprendre pourquoi il voit une publicité ou une publication, et pourra décider facilement de faire évoluer son fil d’actualité. Ces nouveaux outils viennent encore renforcer le contrôle que chaque utilisateur a sur son expérience, au même titre que les outils que nous avons mis en place pour renforcer le contrôle de chacun sur ses données personnelles dans le cadre du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
Ces initiatives ne sauraient être suffisantes à elles seules, et ne doivent pas occulter nos efforts pour faire de notre plateforme un espace respectueux de chacun. Suite aux attentats de Christchurch, nous avons ainsi durci nos sanctions à l’égard des utilisateurs malveillants, et décidé de renforcer encore nos investissements pour la détection des contenus allant à l’encontre des Standards de la Communauté.
Enfin, bien que le nombre de contenus publiés chaque seconde peuvent nous conduire à faire des erreurs, nos dispositifs de modération montrent une réelle progression de nos résultats dans les rapports de transparence que nous publions régulièrement et accessibles à tous ici. Nous détectons ainsi proactivement de plus en plus de contenus enfreignant les Standards de la Communauté de Facebook, et pour lesquels nous prenons des mesures avant que quelqu’un ne nous les signale (95% de contenus enfreignant nos Standards de la Communauté sont retirés proactivement pour 6 catégories, sur les 9 présentées dans notre Rapport de Transparence de mai 2019).
Nous restons bien sûr à votre disposition pour échanger sur l’un de ces sujets et répondre à vos questions.
Bonne lecture,
Anton Maria Battesti, Responsable des affaires publiques de Facebook France.