Après une inondation, un tremblement de terre ou une catastrophe naturelle, chaque minute compte et les organisations humanitaires ont besoin d’informations précises pour sauver des vies.
Dans ces situations où les canaux de communication traditionnels sont souvent inopérants Facebook peut aider à identifier la localisation des personnes touchées afin que les secouristes puissent allouer leurs ressources là où elles sont nécessaires. Nous avons commencé à travailler avec des ONG internationales et des agences de l’ONU pour isoler les données de Facebook qui seraient les plus utiles et identifier comment elles pourraient être exploitées dans les moments qui suivent une catastrophe : le projet Disaster Maps.
Les partenaires historiques du projet Disaster Maps
Depuis juin dernier, la version bêta de l’outil Disaster Maps est en cours de test par trois organisations humanitaires internationales : le Programme alimentaire mondial, l’Unicef et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. D’autres partenaires associatifs ayant exprimé leur intérêt rejoindront l’initiative à l’issue de cette phase de test.
A travers un premier outil dévoilé en juin 2017, Facebook met à disposition des associations différents jeux de données (cartes de densité, de mouvement, Safety Check) pour déterminer où les groupes de personnes sont localisés avant, pendant et après la catastrophe afin de faciliter les opérations de secours.
Les cartes intègrent les données des utilisateurs ayant autorisé l’application à accéder à leur localisation. Ces données sont ensuite anonymisées et agrégées, de manière à préserver l’anonymat des utilisateurs et la confidentialité de leurs données (voir la méthodologie).
Un séminaire de travail a réuni le 21 juin 2017 à Paris de nombreux experts et acteurs institutionnels et associatifs français et internationaux (Médecins sans Frontières, Mairie de Paris, AfD…) pour identifier les pistes concrètes d’ouverture de nouveaux jeux de données. Retrouvez ici le compte-rendu vidéo de la journée.