Après les Etats-Unis et l’Allemagne, la France sera le 3ème pays à déployer cette expérimentation dans les prochaines semaines. Celle-ci s’articule autour de 4 axes : faciliter les signalements par les utilisateurs, travailler avec des organisations tierces compétentes dans la vérification des informations, indiquer au grand public les informations contestées et limiter les gains financiers pour les auteurs de fausses informations. Facebook est convaincu qu’une approche collaborative, avec tous les acteurs concernés, permettra de lutter efficacement contre les fausses informations.
Faciliter le signalement par la communauté
Facebook compte expérimenter plusieurs méthodes pour faciliter le signalement de fausses informations sur sa plateforme. Chacun pourra effectuer un signalement en cliquant sur le coin droit d’une publication. Grâce à ce signalement, les utilisateurs contribueront à la détection des fausses informations.
Collaborer avec des organisations tierces
Pour analyser les publications signalées par sa communauté, Facebook s’appuiera sur des organisations tierces, disposant d’une expertise dans la vérification d’informations et adhérant à la charte élaborée par le réseau international de fact-checking Poynter. En France, Facebook s’appuiera sur les organisations suivantes : l’AFP, BFMTV, L’Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes. Ces organisations pourront accéder à l’outil de fact-checking et auront ainsi la possibilité de vérifier des informations signalées par les utilisateurs de Facebook.
Indiquer les informations contestées
Lorsqu’une publication sera qualifiée de fausse information par deux des organisations de fact-checking, elle sera identifiée comme étant contestée. Cette publication affichera alors un pictogramme et mentionnera que l’information est contestée. Un message invitera l’utilisateur à se rendre sur le site de l’un des vérificateurs tiers pour en savoir plus. Lorsqu’un utilisateur envisagera de partager une publication identifiée comme non fiable, un avertissement « contesté par des tiers » s’affichera. Par ailleurs, la visibilité de ces publications pourra être réduite dans les fils d’actualité des utilisateurs.
Limiter les gains financiers des auteurs de fausses informations
La motivation financière est à l’origine d’une grande partie des fausses informations. Leurs auteurs gagnent de l’argent en se faisant passer pour des médias et en redirigeant les internautes vers leur site via la promotion de fausses informations. C’est pourquoi une information labellisée contestée ne pourra pas être convertie en publicité ni faire l’objet d’un post sponsorisé.
Facebook soutient les initiatives First Draft
Facebook est membre de la coalition First Draft et soutient le programme « Cross Check » en contribuant activement à la détection de fausses informations et à la sensibilisation des internautes à une lecture critique de l’information.
Facebook mettra notamment à disposition des outils tels que CrowdTangle et participera à des actions de pédagogie auprès de ses utilisateurs.