- En France, 50 000 personnes éloignées de l’emploi seront formées d’ici fin 2019 en partenariat avec Pôle Emploi
- En France, 15 000 femmes seront accompagnées en 2018, dans le cadre de l’initiative #SheMeansBusiness lancée en partenariat avec Social Builder
- En Europe, 1 million de personnes et créateurs d’entreprises seront formés d’ici 2020
D’après la Commission européenne, 8% de la population active en France n’a aucune compétence digitale, 27% un niveau faible, et 33% un niveau de base. Or, les compétences digitales, tremplin incontournable pour la création et le développement des entreprises, sont la clé de voûte de l’économie de demain.
Selon un sondage OpinionWay pour Facebook(1) réalisé en décembre 2017, 86% des Français estiment que la maîtrise des outils digitaux est indispensable à la réussite d’un projet d’entreprise. L’étude Facebook Economic Impact 2017 révèle également que 30% des TPE-PME présentes sur Facebook ont construit leur activité sur la plateforme, et que 45% ont recruté grâce à la croissance générée par la plateforme.
Afin de contribuer à accélérer l’économie française, Facebook annonce aujourd’hui le lancement d’un ambitieux programme de formation aux compétences digitales : la formation de plusieurs dizaines de milliers de Français aux compétences digitales en partenariat avec Pôle emploi, l’accompagnement de 15 000 femmes dans le cadre de l’initiative #SheMeansBusiness en partenariat avec Social Builder et le lancement de nouveaux outils de formation accessibles à tous.
Ces initiatives s’inscrivent dans un programme pan-européen, l’ambition de Facebook étant de former d’ici 2020 un million de personnes et créateurs d’entreprises.
Selon Madame Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, « Sans les bonnes compétences digitales, des pans entiers de notre économie passeront à côté des opportunités de demain. Ces compétences représentent aussi une formidable chance pour augmenter l’employabilité des Français. Le programme ambitieux lancé par Facebook accompagnera 15000 femmes ayant besoin d’outils numériques pour développer leur projet ou lancer leur entreprise et 50000 personnes éloignées de l’emploi pour leur permettre de retrouver une activité. Ce type d’initiatives est clé pour accélérer la mutation de notre économie et donner à tous des chances égales de réussite. »
La formation de 50 000 personnes éloignées de l’emploi avant fin 2019
En partenariat avec Pôle emploi, Facebook accompagnera 50 000 personnes éloignées de l’emploi dans l’acquisition de compétences digitales avant la fin de l’année 2019. Les détails de ce programme seront dévoilés dans les prochaines semaines.
Pour Jean Bassères, Directeur général de Pôle emploi : « Le travail ambitieux mené avec Facebook s’inscrit dans une démarche collaborative plus large que Pôle emploi lance avec d’autres entreprises également soucieuses d’œuvrer au développement des compétences nécessaires à un retour à l’emploi rapide. La formation aux compétences digitales est désormais un levier incontournable de celui-ci. »
La formation et l’accompagnement de 15 000 femmes en 2018
L’entrepreneuriat féminin, véritable gisement de croissance économique, a été placé au cœur des priorités du gouvernement, qui a consacré l’égalité femmes-hommes “Grande Cause du quinquennat“ en 2018 et a prolongé le plan “Entreprendre au féminin” jusqu’en 2020.
Aujourd’hui, malgré une augmentation du nombre de femmes se lançant dans l’aventure entrepreneuriale, la proportion de femmes entrepreneures reste minoritaire. Selon un sondage OpinionWay pour Facebook, une Française entrepreneure sur quatre (25%) déclare avoir des difficultés à s’approprier et à maîtriser les outils digitaux, et 83% des Françaises qui ont le projet d’entreprendre souhaitent être accompagnées pour intégrer le digital dans leur projet d’entreprise.
Facebook annonce aujourd’hui le lancement en France de #SheMeansBusiness. Co-développées avec la startup sociale Social Builder, des formations intensives gratuites se tiendront dans plusieurs villes françaises auprès de 3 500 femmes. Elles seront dispensées par des experts, qui alterneront des masterclass et des ateliers de mise en pratique de compétences digitales (réseaux sociaux, technologie mobile, analyse de données, cloud, technologies du futur), le leadership (ambition, assurance et efficacité) et la construction de réseau. A l’issue de la formation, une certification co-développée par Facebook et Social Builder sera délivrée aux participantes.
Les événements #SheMeansBusiness seront développés avec et accueillis par les écosystèmes locaux de formation et d’accompagnement de l’entrepreneuriat, incluant les réseaux d’entrepreneurs prescripteurs, les élus locaux et les collectivités, les services de l’Etat ou encore les entreprises. Dans chaque territoire, des groupes Facebook fédèreront les communautés locales, pour diffuser et valoriser le programme, et créer la connexion entre les femmes entrepreneures et avec les acteurs locaux.
Des ressources pédagogiques ouvertes à tous : kits et plateformes de formation
Un kit de formation sur mesure sera co-développé par Facebook et Social Builder, pour permettre à toutes les femmes de s’initier aux compétences digitales, avec pour ambition de toucher au moins 11 500 femmes en 2018. Le site #SheMeansBusiness, plateforme de diffusion, de valorisation et de partage offrira d’autres ressources pédagogiques (MOOC, formation certifiante Blueprint de Facebook…).
De nouveaux outils de formation ouverts à tous ceux qui souhaitent lancer ou développer une activité grâce au digital seront lancés dans les prochains mois en France.
Pour Emmanuelle Larroque, Directrice-Fondatrice de Social Builder, “Facebook et Social Builder sont des acteurs engagés tournés vers l’action. Ce partenariat allie la force d’un réseau social pour amplifier l’effet des communautés d’intérêts dans les territoires et la maîtrise d’une startup sociale de l’empowerment des femmes à l’ère numérique. Ce programme est une réponse puissante au besoin d’empowerment des femmes, au service de l’emploi et de la croissance.”
(1)Source : Rapport “Automatisation, numérisation et emploi, Tome 2”, Comité d’Orientation pour l’Emploi, 19 septembre 2017”
Elles soutiennent #SheMeansBusiness
Morgane Sézalory – SEZANE
- Morgane est la fondatrice de Sézane et l’hôte de cet événement.
- Morgane est une chasseuse invétérée de bonnes affaires depuis qu’elle a 14 ans. Après des années à assembler et vendre ses trouvailles à travers différents canaux, elle crée en 2008 le site Les Composantes pour présenter ses sélections vintage. En 2013 elle décide de se concentrer sur la création de ses propres dessins et SEZANE naît, de la contraction de son nom et prénom.
- Morgane utilise Facebook et Instagram depuis le début pour générer de la notoriété et augmenter les ventes. Aujourd’hui, Facebook et Instagram représentent 80% de l’investissement média de Sézane, avec un très bon retour sur investissement.
Charlotte Husson – MISTER K
- Charlotte est illustratrice et styliste free-lance depuis 8 ans mais pas seulement. Atteinte d’un cancer des ovaires (Mister K), elle est aujourd’hui en rémission après un an et demi de traitement.
- Cette trentenaire partage son quotidien sur Instagram avant de créer en décembre 2014 son blog “Mister K fighting kit” pour raconter son histoire et partager des conseils pour battre le cancer en beauté. De ce projet est né “The Fighting Kit”, startup sociale et solidaire. Charlotte y propose une box beauté et bien-être (produits de beauté, inspiration, conseils…) pour accompagner les malades dans leur combat, avec douceur et dignité.
Sandrine Rubens – CUISINE SHOP
- Sandrine a toujours été passionnée de cuisine. Elle a travaillé durant des années dans la finance mais elle a toujours voulu créer sa propre entreprise.
- En 2010, elle crée sa première entreprise de vente en ligne d’ustensiles de cuisine. A ses débuts elle ne disposait pas de locaux et travaillait donc dans son garage. Son site a connu un énorme succès et elle a ouvert son premier magasin à Paris en 2015, puis un second en 2017.
- Elle a commencé à utiliser Facebook en créant des groupes sur la cuisine où elle a réussi à réunir une communauté importante d’apprentis cuisiniers avant de créer sa page. Aujourd’hui, Facebook représente 30% de ses revenus. Sandrine explique que, grâce à Facebook, elle a pu créer deux emplois.
Elodie Fagot – TEA HERITAGE
- Elodie est la fondatrice de Tea Heritage, une startup créée à Lyon en 2013.
- Grande amatrice de thé, Elodie a été déçue lorsqu’à 19 ans elle n’est pas parvenue à trouver des sachets de thé en forme de cœur pour la Saint-Valentin. Elle a donc décidé de les créer elle-même et, se rendant compte qu’il existait une demande pour ce type de produits, elle crée son entreprise.
- Sa marque a choisi Instagram afin de développer sa notoriété et attirer de nouveaux clients. Cette stratégie s’est avérée payante puisque la plateforme a eu un énorme impact sur ses ventes, allant jusqu’à augmenter les ventes de 70% par client.
Camille Allary, TECH TO CARE
- Camille est la fondatrice de Tech To Care, une startup qui stimule l’innovation pour innover dans les domaines de la santé et du bien-être
- Camille est membre du programme Etincelles de Social Builder et bénéficie donc de coaching, d’accompagnement au leadership et de mentorat individuel.
Héloïse Poey-Noguez, SOLIMOBI
- Héloïse est la fondatrice de Solimobi, une startup qui connecte les citoyens afin de les aider dans leurs trajets sans voitures (à pied, en vélo, bus ou métro). Elle les aide également à combattre le harcèlement de rue.
- Héloïse est membre du programme Etincelles de Social Builder et bénéficie donc de coaching, d’accompagnement au leadership et de mentorat individuel.
Entrepreneuriat et compétences digitales
Les compétences digitales, la clef pour une expérience entrepreneuriale réussie selon un sondage Opinion Way pour Facebook
D’après l’Agence France Entrepreneur, l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi dynamique en France et de plus en plus de personnes sont mobilisées. En 2016, 38% des hommes et 27% des femmes interrogées étaient ou avaient été dans une dynamique entrepreneuriale. Si ce chiffre s’envole depuis 2015, l’écart entre hommes et femmes reste néanmoins bien présent. Dynamique positive et clef du succès, dans une étude réalisée fin décembre 2017 pour Facebook, Opinion Way analyse la situation de l’entrepreneuriat français, notamment féminin et souligne les opportunités, les obstacles et les attentes des femmes entrepreneures.
1/ La recette d’une expérience entrepreneuriale réussie ? Un climat général favorable et des compétences digitales
La France est aujourd’hui une terre plutôt propice à l’entrepreneuriat : 53% des Français estiment en effet que le climat actuel est favorable à la création d’entreprise. Et 13% d’entre eux expriment même le projet de créer un jour leur entreprise, seul ou avec des associés.
Climat propice certes, mais fortes barrières à la création pour 67% des Français notamment en raison de la faiblesse de la culture entrepreneuriale et de l’insuffisance d’encouragements à la création, au manque de tolérance vis-à-vis de ceux qui échouent dans leur projet… mais aussi au manque de compétences digitales jugées indispensables à la réussite d’un projet d’entreprise selon près de 90% des personnes interrogées (86%).
Les outils digitaux sont en effet considérés comme essentiels à des postes majeurs pour le développement du projet : faire connaître son entreprise (90%), toucher davantage de clients (90%) et développer plus rapidement son entreprise (87%).
Cependant, seule 1 personne interrogée sur 2 (52%) juge que les Français les maitrisent bien. Les femmes sont quant à elles plus confiantes sur la capacité des Français à s’approprier ces outils (61%).
Malgré cet optimisme, hommes et femmes ne sont pas égaux dans la création d’entreprise puisque 51% des personnes interrogées jugent qu’il est facile pour un homme de créer une entreprise contre 31% seulement pour les femmes. Les 466 femmes entrepreneures identifiées dans ce sondage donnent un écart encore plus important (72% versus 38%) ! A quoi est alors dû cet écart ?
2/ Un obstacle notable pour les femmes entrepreneures : le manque de compétences digitales
Si les femmes jugent que les Français sont capables de s’approprier les outils digitaux indispensables à la réussite d’un projet entrepreneuriale, elles sont en revanche bien plus critiques quant à leur propre capacité à les exploiter.
Plus précisément, une femme entrepreneure sur quatre (panel qualifié de 466 personnes) cite la difficulté à s’approprier et à maîtriser les outils digitaux comme un frein à la création et au développement d’entreprise. Cette difficulté est due au sentiment de ne pas être suffisamment à l’aise avec les outils digitaux (14%), au manque de compétences digitales (10%) et à la difficulté d’accès aux outils digitaux (7%).
De plus, l’utilisation des outils digitaux suscite des craintes fortes chez les femmes entrepreneures. Mal armées ou insuffisamment formées, elles craignent de rencontrer des difficultés à toutes les étapes de la création de leur entreprise : la définition de leur stratégie digitale (81%), la conquête de nouveaux clients (80%), la définition de leur communication digitale (77%), la réputation de l’entreprise sur internet (76%), l’utilisation des outils digitaux pour améliorer la productivité ou encore la gestion (71%) et la maîtrise des réseaux sociaux (62%).
Ainsi, les femmes entrepreneures reconnaissent clairement leur manque de maîtrise des outils digitaux : 50% déclarant ne pas suffisamment maîtriser le digital pour créer une entreprise, la gérer (49%) ou encore la développer (57%).
3/ Les femmes entrepreneures expriment une très forte attente de formations & d’accompagnement
Alors, qu’il s’agisse d’un effet de perception ou d’un retard effectif, ce constat en matière de maîtrise des outils digitaux marque une forte barrière à l’entrée. Beaucoup de femmes entrepreneures identifient cependant d’ores et déjà les méthodes pour lever ces obstacles.
Plus de 80% d’entre elles aimeraient avoir accès à des groupes ou communautés d’entrepreneures avec qui échanger sur les réseaux sociaux.
Mais leur première demande s’exprime en termes d’accompagnement. 83% d’entre elles souhaiteraient être accompagnées pour bien intégrer le digital (stratégie, communication, outils…) dans leur projet d’entreprise : près d’un tiers d’entre elles se montrant même tout à fait intéressé pour ce type d’accompagnement (30%).
Méthodologie
L’étude OpinionWay pour Facebook Les femmes et l’entrepreneuriat est destinée à comprendre et analyser l’envie d’entreprendre chez les femmes.
Cette étude a été réalisée auprès de deux échantillons :
- Un échantillon de 2058 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
- Un échantillon de 3007 femmes âgées de 18 ans et plus représentatif de la population des femmes françaises âgées de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
Au total, au sein de ces deux échantillons, 466 femmes ont indiqué souhaiter créer leur entreprise (ce sont les femmes entrepreneures)
Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont ét�� réalisées du 19 au 27 décembre 2017.
L’entrepreneuriat féminin en France : un gisement de croissance inexploité
En France, l’entrepreneuriat est en plein essor et de nombreuses femmes sautent désormais le pas pour créer leur entreprise. Pour autant, la création et la reprise d’entreprise par des femmes, en particulier dans le secteur digital, représentent un gisement de croissance insuffisamment développé. Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Les femmes, encore à la traine des hommes dans l’entrepreneuriat ?
32 % des entreprises nées en 2016 ont été créées par des femmes selon l’Agence France Entrepreneur (AFE), avec un objectif pour 2017 fixé à 40% par le gouvernement. Ce chiffre laisse penser que de nombreuses entreprises sont aujourd’hui dirigées par des femmes. Néanmoins, seules 12,6% des sociétés fondées par des femmes comptent plus de deux employés. Autrement dit, la majorité des entreprises fondées par des entrepreneures sont ainsi personnelles et ne permettent pas souvent d’apporter les ressources financières nécessaires aux femmes qui les ont créées.
La France reste en retard sur ses voisins occidentaux : en 2015, notre pays se classait sixième des pays les plus favorables à l’entrepreneuriat féminin. Avec un score de 68,8 sur 100, l’Hexagone était devancé par les Pays-Bas, le Danemark, le Royaume-Uni, l’Australie et les États-Unis, leader du 2015 Global Eutrepreneurship Index réalisé par l’Institut Global de l’Entrepreneuriat et du Développement (GEDI).
Les services et le digital, secteurs clés de l’entrepreneuriat féminin
Les créatrices de startups privilégient les secteurs considérés comme « traditionnellement féminins » à savoir les commerces, services, l’enseignement, la santé, l’action sociale et la franchise (étude BNP Paribas – ConnectHers 2017). Une concentration dans le secteur tertiaire et le commerce traduisant une faible diversification des activités des entreprises créées selon l’INSEE.
Les femmes dirigeantes d’entreprise exercent en majorité dans les mêmes secteurs d’activité. Selon l’étude de Women Equity 2017, les entreprises les plus performantes dirigées par des femmes se retrouvent dans les services innovants aux entreprises, avec 28% des lauréates, dans l’industrie (26%) et la distribution (20%). Les TMT (Technologies, Médias et Télécommunications) arrivent en quatrième place et représentent 12% des entreprises les plus performantes dirigées par des femmes.
Quels freins à la création d’entreprise au féminin ?
Les études récentes révèlent que la lente progression de l’Entrepreneuriat féminin en France s’explique par plusieurs facteurs complémentaires.
Le premier frein relève d’une moindre confiance des femmes dans leur propre capacité à développer leurs affaires. Ainsi selon l’AFE, 35% des femmes s’estiment moins compétentes que les hommes !
La maîtrise insuffisante des outils digitaux constitue un autre frein majeur. D’après la Commission européenne, 8% de la population active en France n’a aucune compétence digitale, 27% un niveau faible, tandis que 33% ont un niveau de base et 29% un niveau supérieur. Agir par ce biais est donc indispensable pour favoriser l’Entrepreneuriat en France.
Les femmes semblent également être plus prudentes que les hommes avec un faible recours aux financements. C’est ainsi qu’elles ont, par exemple, beaucoup moins recours aux levées de fonds. En 2016, 7% seulement des montants de fonds levés l’ont été par des femmes (Étude AFE 2017). Par ailleurs, même si hommes et femmes font tous face à des difficultés pour obtenir des emprunts, le taux de rejet de crédit bancaire reste largement supérieur pour les femmes (4,3%) que pour les hommes (2,3%) alors même que les femmes ont tendance à demander moins d’argent que les hommes pour leur entreprise. [Compta-Online, 2017]
Parmi les autres freins, on relève notamment :
- Un manque de « role models » et de figures emblématiques féminines auxquelles s’identifier dans cet univers majoritairement masculin.
- Une certaine absence de culture de l’entrepreneuriat et de connaissance des « règles du jeu ».
Un gisement de croissance inexploité
Le sous-développement de l’Entrepreneuriat féminin constitue un véritable manque à gagner pour la France et pour l’Europe. Si autant de femmes que d’hommes travaillaient ou montaient leur entreprise, la France gagnerait 0,4 % de croissance annuelle supplémentaire, soit 9,4 % sur 20 ans, selon l’OCDE.
Le gisement de croissance que représente l’Entrepreneuriat féminin se vérifie particulièrement dans le secteur digital. La première étude de la Commission européenne sur les femmes actives dans le secteur des TIC (Women in Digital, octobre 2013), a montré que le fait de permettre à plus de femmes d’accéder au marché de l’emploi digital peut générer une augmentation annuelle du PIB de 9 milliards d’euros au sein de l’Union Européenne.